Rapport du GIEC : les conclusions essentielles à retenir
Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) évalue l’état des connaissances sur le changement climatique. Le rapport de 2021, dernier en date, publié dans le cadre du sixième rapport d’évaluation du GIEC, confirme que le réchauffement climatique s’accélère et est causé par l’activité humaine.
À RETENIR
La responsabilité provient indéniablement des activités humaines. Nos activités, notamment les émissions de CO2 dues aux énergies fossiles, sont la principale cause du changement climatique. C’est un fait scientifique avéré.
Le réchauffement climatique s’accélère. La température mondiale a déjà augmenté de +1,1°C. Le seuil de 1,5°C pourrait être atteint d’ici 2030.
La fréquence des événements extrêmes va augmenter. Les vagues de chaleur, les inondations, les tempêtes, les typhons… vont se multiplier et s’intensifier.
Le niveau des mers augmente. Il devrait même continuer d’augmenter de 28 à 55 cm d’ici 2100, menaçant les littoraux et les populations côtières.
Les changements perceptibles sont déjà irréversibles. Certains impacts, comme la fonte des glaciers ou l’acidification des océans, sont désormais irréversibles. C’est-à-dire que l’on ne pourra plus jamais revenir à un stade antérieur.
Une action rapide et urgente est recommandée. Une réduction immédiate et drastique des émissions est nécessaire pour limiter le réchauffement à 1,5°C ou 2°C.
Les émissions de méthane doivent être réduites. La réduction des émissions de méthane, un gaz à effet de serre puissant (qu’on retrouve dans l’élevage intensif, ou dans le traitement des déchets), est crucial pour ralentir le réchauffement à court terme.
Certaines solutions existent et sont déjà disponibles. Les êtres humains ont développé des techniques efficaces (comme les énergies renouvelables) qui doivent être déployées rapidement et à grande échelle.
Plusieurs scénarios d’émissions existent. Le GIEC propose plusieurs scénarios d’émissions, démontrant que nos actions actuelles détermineront notre avenir climatique.
Une adaptation nécessaire est à prévoir. Il est désormais essentiel de se préparer à adapter les infrastructures et les systèmes pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique.
Les inégalités climatiques vont s’accentuer. Les populations les plus vulnérables, bien qu’elles aient peu contribué aux émissions, subissent déjà les impacts les plus graves du changement climatique.